Depuis plusieurs années les applis de notation des ingrédients cosmétiques ou alimentaires ont connu un très fort succès.
Besoin d’en savoir plus, de décrypter les noms parfois barbares de certains ingrédients … ces applications répondent à une attente particulière des cosmétiques.
Leur importance est devenu tellement stratégique, qu’elles font désormais partie des briefs des équipes marketing qui exige avant tout que leur prochaine création soit avant tout bien noté … au dépens de l’efficacité ?
Ces applications devenues des acteurs de notre activité cosmétique ont permis à certains façonniers d’être de plus en plus attentifs à leur composition et donc aux ingrédients utilisés.
Dans notre cas, on a un problème car d’une application à l’autre la pierre d’alun ; notre cœur de métier, n’est pas noter de la même façon !!!
Quoi ! Comment est il possible sur une base scientifique de voir des ingrédients ayant des notations différentes.
Eh bah, voila il est un peu là le problème , la plupart de ces applications n’ont pas de système de notation basée sur un raisonnement scientifique, mais sur un système parfois opaque reprenant des études scientifiques, l’avis du consommateur et même leurs sentiments propres…
Par exemple, il est intéressant de noter que presque aucune des ces applications n’a pensé qu’il pouvait être important de modifier les commentaires sur la pierre d’alun au vue de l’avis rendu par les experts indépendants de la communauté Européenne sur les produits contenant des sels d’aluminium.
cf https://www.laboratoiresosma.com/pierre-dalun-sans-danger-la-confirmation/
Nous avons voulu regarder les notes et remarques appliquées à la pierre d’alun sur différentes applications, alors on a fait simple on a choisi l’une de nos références phares :
Un stick 100g de notre maque ALUNA , une pierre d’alun façonnée à la main en France, certifiés Cosmos Nat, et Vegan que l’on va scanner sur les 5 applications suivantes :
Yuka (leader du marché), QuelCosmetic (appli de l’UFC Que Choisir), Clean Beauty, INCI Beauty et CosmEthics
C’est parti pour les résultats :
Yuka : 30/100 : Médiocre
Ca commence pas top, pour nous.
Le commentaire de l’appli : Risque modéré. Une exposition chronique aux sels d’aluminium pourrait engendrer des effets neurotoxiques.
[…] il existe peu de données sur le passage cutané des sels d’aluminium issus de la pierre d’alun […] Par principe de précaution, il est préférable de limiter les produits contenants des sels d’aluminium…
Et dans les sources on retrouve l’avis du SCSS dont les conclusions étaient qu’il n’existaient pas de danger à l’utilisation des déodorants contenant des sels d’aluminium dans des mesures bien supérieures à celles que contiennent la pierre d’alun qui par effet rebond prouvait l’innocuité de la pierre d’alun.
Alors au vue des éléments difficile de comprendre ce classement en médiocre dont le principal argument est un principe de précaution basé sur des études dont aucune ne conclut scientifiquement aux risques engendrés par les sels d’aluminium utilisés en cosmétique.
Quelcosmetic (ou quelproduit) : Aucun Risque identifié à ce jour
A part une utilisation non adapté aux 0-3 ans (qui je ne vous le cache ne sont pas le cœur de cible des fabricants de déodorants;) )
Femmes enceintes enfants de 3 à 16 ans, adultes le résultat est unanime pour toutes ces catégories : aucun risque identifiée à ce jour.
CleanBeauty : Ingrédients controversé détectés
Le couperet tombe : la pierre d’alun est un cancérigène suspecté. Problème : il y est fait mention de nombreuses études scientifiques mais pas des dernières à date et surtout d’aucune étude contradictoire, et surtout très peu de mentions du fait que les études mises en avant concluent toute à un possible risque sans pour autant le prouver de manière scientifique.
Donc pour eux peu importe l’avis du SCSS la pierre d’alun est coupable et pour cela rien de mieux que ne même pas citer les conclusion de ces avocats, en l’occurrence l’avis du SCSS.
INCI Beauty : Pas terrible
La encore, pas top, la pierre d’alun est un sels d’aluminium comme les autres donc coupable.
Et si vous allez dans les actualités sur cet ingrédient et bah vous tombez sur des liens rédigés par INCI Beauty et le dernier date de septembre 2020, donc encore une fois pas de mise à jour au vue des conclussions du SCSS
CosmEthics : On est DANS LE VERT
La tout semble OK pour la pierre d’alun. L’application définit ce qu’est le produit mais pas de mentions de ses sources scientifiques quant au classement des ingrédients.
Alors en conclusion, 5 applis testés et des résultats variés, on va de utilisable par toute la famille dés 3 ans sans risque à cancérigène suspecté.
Difficile de s’y retrouver dans ce cas.
Ce qui est plus embêtant c’est que l’on a pas de méthodes définis par ces applications pour juger ou non de l’innocuité d’un produit.
L’application Quel produit anciennement quelcosmetic explique tout cela sur son site :
https://www.quechoisir.org/application-mobile-quelcosmetic-n52804/
Notre intention ‘est pas de nir l’utilité de ces applications. Au contraire plus le consommateur bénéficié d’informations fiables, plus il est libre de faire ses choix en connaissance de causes.
Mais encore faut il que ces informations soient fiables et preuve est de constater que nombre des applications ne s’appuient pas sur toutes les études disponibles, ou sur des études non scientifiquement démontrées.